Huit questions à se poser sur le Cloud en 2020
Cloud computing, Hybrid Cloud, Iaas, hyper-convergence que veulent dire ces termes ? Surtout, qui utilisent ces solutions et que choisir pour mon entreprise ?
Panorama des pratiques du Cloud, selon le rapport RightScale qui a évalué le marché mondial en 2019. L’enquête a été menée auprès de 786 entreprises en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, auprès de cadres techniques, de managers et d’utilisateurs sur le terrain issus de petites, moyennes et grandes sociétés, cela dans des secteurs variés (technique, services, finance, télécoms, éducation, administration, santé…).
1. Quelle est la première motivation pour passer sur le Cloud ?
Selon l’étude RightScale, la première raison de l’utilisation du cloud est la réduction des dépenses, cela pour la 3e année consécutive. En 2019, 64% des entreprises estiment qu’elles ont réduit leurs coûts.
Grâce à l’hébergement Cloud, moins de matériel est nécessaire et la consommation d’électricité baisse globalement. Cela permet ainsi de réduire les coûts d’exploitation.
En outre, les utilisateurs bénéficient d’une liberté de lieu et peuvent travailler de manière plus mobile, également en consortium si besoin. Enfin, la tranquillité d’esprit de ne plus avoir d’infrastructure en local à maintenir et entretenir n’est pas négligeable.
2. Les investissements des entreprises dans le Cloud vont-ils se tasser ?
Non. Les entreprises ont dépensé 24% de plus dans le Cloud en 2019 par rapport à 2018. L’hébergement Cloud est justement très intéressante pour les entreprises et également pour les privés car il offre modularité et transparence des coûts. Selon Internet Trends 2019, un cinquième des données dans le monde seraient traitées dans le Cloud. Cette part a doublé en cinq ans et continue d’augmenter. Gartner parle d’une croissance de 17% pour 2020.
3. Faut-il mettre en place une équipe, en interne ou en externe, pour gérer le Cloud computing ?
66% des entreprises disposent déjà d’une équipe ou d’un partenaire externe pour le Cloud. 21% en prévoient une (contre 57% et 24% l’année précédente).
4. Les stratégies de Cloud se développent. Quelles sont-elles?
Il existe trois approches principales : le Public Cloud, le Private Cloud et l’Hybrid Cloud.
- Public Cloud. C’est le modèle le plus courant. Tous les utilisateurs partagent une infrastructure Cloud commune accessible via Internet. Il permet le stockage en ligne et la mise en place des offres Iaas, Saas, Paas ou Managed Services. * Le hosting mutualisé entre dans cette catégorie.
- Private Cloud. L’entreprise exploite son propre Cloud, soit dans son propre centre de calcul, soit auprès d’un opérateur spécialisé. L’accès est strictement limité aux utilisateurs de la société et s’effectue via des connexions sécurisées. On parle alors de hosting dédié. Il convient aux entreprises de plus de 20 collaborateurs souhaitant externaliser tout ou une partie de leur IT.
- Hybrid Cloud. Cette forme combine les deux options privées et publiques. Elle est très demandée par les grandes entreprises souhaitant différencier la protection des données sensibles de celle des données courantes. Ce modèle est en augmentation.
5. Les entreprises exécutent-elles la majorité de leur charge de travail dans le Cloud ?
Oui. Selon l’étude RightScale, elles exécutent 38% des charges de travail dans le cloud public et 41% dans le cloud privé (pouvant inclure des environnements virtuels compatibles avec le cloud). Ces chiffres sont plutôt inversés à l’échelle suisse où beaucoup de PME privilégient le Public Cloud.
6. Dans quel environnement le cloud n’est-il pas la meilleure option ?
Une connexion Internet rapide et fiable est nécessaire pour accéder aux données, aux serveurs et aux programmes de l’entreprise. Par ailleurs, la question de la protection des données se posent. Enfin, tous les logiciels et applications ne fonctionnent pas dans un environnement virtualisé, même si c’est de moins en moins un obstacle.
7. *Services Iaas, Saas, Paas, Managed Services, de quoi parle-t-on ?
Il s’agit de quatre différents niveaux de services, allant des applications prêtes à l’emploi aux serveurs virtuels.
- IaaS (Infrastructure as a Service) : l’opérateur cloud fournit une plateforme pour l’exploitation de serveurs propres, y compris le stockage. Le cloud remplace le serveur physique. L’exploitation de ces informations dématérialisées est gérée par l’utilisateur à moins qu’il choisisse l’option Managed Service.
- SaaS (Software as a Service) : Les applications sont exécutées dans le cloud où sont aussi stockées les données. Elles sont standardisées, prêtes à l’emploi et payées par abonnement mensuels. Réservées au plus grand nombre, elles manquent souvent de flexibilité.
- PaaS (Platform as a Service) : l’opérateur fournit une application telle qu’une base de données, un serveur Web que l’utilisateur peut configurer. Le PaaS est intéressant pour les éditeurs de logiciels.
- Managed Services : il s’agit d’une solution hybride entre IaaS et SaaS. Il permet l’externalisation complètes ou partielles des services IT de votre PME. L’entreprise utilise alors son propre serveur pour sa comptabilité ou son SAV par exemple, mais la maintenance informatique est sous-traitée à un partenaire extérieur.
8. Qu’est-ce que l’hyper-convergence et à quoi sert-elle ?
L’hyper-convergence est beaucoup utilisée dans des solutions Cloud. Elle combine calcul, stockage et mise en réseau dans un système unique. Elle offre les avantages économiques du Cloud tout en assurant les performances, la haute disponibilité et la fiabilité exigées par les entreprises. Ces avantages sont:
- Grande adaptabilité
- Simplification de la gestion et économie des coûts
- Meilleure circulation de l’information et rapidité accrue
- Facilité de gestion sur des sites distants (ex : consortium)
- Avantages du point de vue du matériel (mise en place progressive)
- Alternative au Cloud public (c’est une bonne base pour la mise en place d’un cloud privé ou hybrid)
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