Mikron, entreprise leader dans la fabrication des systèmes d’assemblage à haute performance, a adopté le logiciel Visual Planning en 2021 pour ses planifications complexes. Pourquoi ont-ils choisi Visual Planning ? Comment s’est passé l’implémentation avec ARC Logiciels ? Comment leurs équipes utilisent-elles ce logiciel collaboratif modulaire ?

Retour utilisateur avec Didier Chavanne (à g.photo), responsable IT chez Mikron Automation et Andreas Lazzarotto-Pinosch (à dr.), chef du projet lors de l’intégration pour Mikron Automation.

Combien de collaborateurs utilisent Visual Planning chez Mikron ?

Mikron compte 1500 employés dans le monde, dont 600 à Boudry dans le canton de Neuchâtel. Nous travaillons avec 26 licences « Edition », pour 190 comptes. A cela s’ajoutent 10 licences « Readonly », pour 420 utilisateurs. Près de 80% des utilisateurs sont à Boudry, les autres à Denver. Nous aimerions déployer cette solution sur notre site en Lituanie. La question est ouverte pour Singapour et Shanghai.

Comment faisiez-vous auparavant pour gérer vos plannings ?

Nous étions sur Excel, c’est un bon outil pour les petites structures. Nous avions de la difficulté à collecter les données provenant de SAP et le système était instable. Avec la croissance de Mikron, nous devions changer. C’était un impératif.

Qu’est-ce qui vous a convaincu en particulier avec Visual Planning ?

La flexibilité de la configuration est un point majeur. Ensuite, l’ergonomie et le visuel ont plu à la majorité. La possibilité de faire du copié-collé comme dans Excel, sans devoir multiplier les clics permet aux utilisateurs d’aller très vite.

Aujourd’hui quels profils d’utilisateurs recourent à Visual Planning et à quelle fréquence?

Nous gérons tous les projets clients sur Visual Planning ; l’intégralité des ressources. En mode édition, nous avons les chefs de projet et les métiers spécifiques qui administrent eux-mêmes le planning. La fréquence varie d’une fois par jour à toutes les trois semaines. Tous les autres se connectent en lecture seule, du mécanicien à l’ingénieur, en passant par les électriciens.

Quelle a été l’acceptation par les utilisateurs ?

Ceux qui n’ont connu qu’Excel étaient plus retissants au changement, mais les autres sont très contents. Visual Planning ne fait pas tout ce qu’on veut, mais il amène de la sécurité, un cadre clair et l’outil est très stable.

Quels sont les axes principaux d’utilisation par Mikron Automation ?

Nous gérons les macro-plannings, à savoir l’affectation et la réservation de toutes les ressources sur tous les projets. La possibilité de reporting est aussi utile avec par exemple une vue des charges et capacités en heures. On peut ainsi visualiser l’intégralité d’un projet, anticiper les surcharges et gérer les priorités efficacement. Enfin, on établit aussi tout ce qui est « forecast » ou opportunités, permettant de prévoir les ressources pour les projets qui ne sont pas encore signés.

Qu’en est-il de l’implémentation avec votre ERP et votre environnement IT ?

Il y a eu quelques flottements au début avec SAP, car les chiffres repris par Visual Planning dans le système étaient incorrects. Ce n’était pas de la faute de Visual Planning ou de ARC Logiciels, mais cela a généré un doute chez les utilisateurs. C’est de l’histoire ancienne et actuellement nous développons en interne une synchronisation inter-planning entre le site de Denver et celui de Boudry.

Quel a été le contact avec ARC Logiciels ?

Pendant l’intégration, ARC Logiciels a donné une première formation, puis nous avons formé 120 personnes en interne. C’était un gros investissement, mais nous disposons ainsi de l’expérience pour la configuration en interne. Nous sommes autonomes à 95% et ARC Logiciels est là en cas de souci.

Quel est le rapport qualité-prix ?

Il y a un coût de licences, mais c’était un impératif. Nous gagnons en collaboration, car tout le monde a accès à la donnée juste. Autre gain: la prise de décision est plus rapide, les informations étant facilement disponibles dans le logiciel. Les estimations sont plus précises qu’avant et on sait directement si on a trop ou pas assez de ressources dans un projet. Enfin, la base de données est propre, stable et le système de back-up tourne bien. Les preneurs de décisions ont accès à des données avec une granulométrie plus fine que précédemment, même si évidemment on en aimerait toujours plus.

Plus ?

Nous n’utilisons que 20% des possibilités de Visual Planning, mais nous sommes extrêmement exigeants sur ces 20%. Nous n’avons pas activé les modules géolocalisations des machines, le VP-GO, le workflow, la gestion des heures ou des absences, les mailings car nous n’en avons pas besoin. Nous privilégions un petit morceau du logiciel et le faisons travailler avec énormément de données complexes.

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