30 ans, 30 collaborateurs et une RH
Ca pourrait être le titre d’un film, à l’image de « Trois hommes et un couffin ». La vie chez ARC Logiciels est presque aussi animée. Au cœur de ce tourbillon sympathique, la directrice RH Isabelle Paccaud se voit comme « un électron libre » dit-elle.
Arrivée il y a dix ans chez ARC Logiciels pour un emploi administratif, Isabelle Paccaud a vu grandir la société d’une douzaine de collaborateurs à 30 désormais. Aujourd’hui responsable RH, elle apprécie la diversité qu’offre son poste et revient sur cette évolution.
« Chez ARC Logiciels, l’importance donnée au capital humain est peut-être plus forte que dans d’autres entreprises. Les gens ne sont pas interchangeables. Ils sont qualifiés, on les forme et ils sont précieux pour la pérennité de la société», souligne la responsable RH. Le rôle des ressources humaines est donc central ; celui d’un chef d’orchestre, d’un coordinateur au courant de beaucoup de choses, le lien entre les employés, les clients et la direction.
Culture d’entreprise
La croissance de ARC Logiciels a impliqué aussi une adaptation de la vie d’entreprise. On n’encadre pas 10 collaborateurs comme 30. « Le management a dû évoluer. Être partout et sur tout n’était plus possible et improductif. Il y a tout de même une petite hiérarchie, car il était important de garder un comité de direction qui donne la vision stratégique. Mais la hiérarchie n’est pas forte et tout le monde a accès à tout le monde», relève-t-elle.
La culture d’entreprise s’est aussi développée plus fortement ces dernières années, avec l’intégration d’équipes jeunes et une base stable présente depuis une vingtaine d’années. « Les attentes des employés ne sont plus tout à fait les mêmes qu’il y a dix ans. On ne vient pas seulement chercher un travail et une rémunération. Ca ne suffit pas», observe Isabelle Paccaud de retour, avec toute l’entreprise, d’un week-end spécial 30 ans de ARC Logiciels.
Ainsi, pour maintenir les échanges entre tous, tournoi de ping-pong interne, grillades chez le co-CEO, sortie en paddle ou défis de Noël sont venus fleurir la vie de collaborateurs habitués à une grande charge de travail.
Formation continue
La formation a aussi pris une dimension plus importante. Quatre responsables ont participé récemment à une formation « déléguer et responsabiliser » chez Cursus Formation à Lausanne. « Deux autres employés ont demandé à suivre également le cours. C’est une bonne dynamique, apprécie-t-elle. J’ai moi-même participé à plusieurs séminaires en ligne ou en présentiel donnés par la CVCI ou par le Centre patronal sur le droit du travail, les assurances ou la gestion du Covid. J’échange aussi beaucoup avec des amis entrepreneurs pour voir comment ça se passe dans leurs entreprises respectives. » Un partage d’expériences source de stimulation.
Les formations techniques sur les derniers développements IT ou logiciels permettent également à tous de gagner en compétences.
Matrices de compétences
Toujours dans l’optique de profiter des capacités complètes de tous, la directrice RH et chaque responsable d’équipe mettent en place des matrices de compétences pour savoir « qui est capable de quoi ? », « qui est le back-up de qui ? » et fixer des objectifs d’évolution plus clairs. Cela facilite également les procédures d’engagement.
«L’idée est venue d’un collaborateur qui utilisait ce système dans son entreprise précédente. J’ai trouvé ça bien. Cela permet de formaliser les besoins et de proposer des objectifs plus graduels » note-t-elle. Chaque employé recevra également un accès pour consulter son dossier personnel, avec par exemple les informations comme son solde de vacances, déchargeant ainsi les RH de certaines tâches purement administratives.
TIF